Publication du livre Les Disparus de Gatti de Gamond de Frédéric Dambreville, accompagnée d'une exposition de l'auteur à la Maison CFC à Bruxelles.


dambreville gatti gamond web« J’habite sur une scène de crime où ne subsiste aucun indice. »

Ce livre rend compte d’une rafle d’enfants et d’adultes juifs, arrêtés le 12 juin 1943 au pensionnat laïque Gatti de Gamond, à Bruxelles, puis déportés à Auschwitz-Birkenau.

Combien étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Qui étaient-ils ?

Peintre et graveur, Frédéric Dambreville a mené une longue enquête qu’il rapporte avec minutie.

Il entraîne le lecteur sur toutes les pistes où il s’engage et, de la sorte, il tente plus qu’une reconstitution des faits. Le passé et le présent se mêlent dans une « traque à rebours » qui lui fait explorer la ville, questionner les archives au microscope et l’espace « muet » de son logement.

Rencontrer les témoins. Nommer les victimes, retrouver leur histoire. Identifier les bourreaux.

Pièce maîtresse apportée à la compréhension de la « guerre aux enfants », éclairage sur une partie du processus nazi de mise à mort, ce livre est une tentative pour saisir la réalité des victimes « en pleine vie ».

Une présentation du livre au cours de laquelle Frédéric Dambreville parlera de son livre est prévue.
Notre collègue Daniel Weyssow présentera l'auteur et son ouvrage dont il a rédigé la préface.
La présentation du livre est malheureusement COMPLÈTE, mais d’autres suivront.

Le livre est disponible à la librairie CFC, il est paru en librairie le 8 avril et sera disponible également sur notre site web.

Plus d'informations sur le livre (PDF)

Maison CFC (éditions et librairie)
Place des Martyrs, 14 – 1000 Bruxelles
www.maisoncfc.be


dambreville expoÀ l'occasion de la sortie du livre, la Maison CFC a présenté, du 25 mars au 30 avril, l'exposition « Les Disparus de Gatti de Gamond » montrant une sélection de gravures et de peintures de Frédéric Dambreville ainsi que des documents d’archives.

« Que veut-on retrouver ? écrivais-je dans Les Disparus de Gatti de Gamond. C’est la question de fond. Que cherche-t-on exactement ? L’idée seule compte qui est de sauver des noms de l’oubli, d’essayer de les replacer dans le cadre où ils figuraient, avant qu’on ne les enlève du refuge qu’ils avaient trouvé, de les rétablir dans leur place ou le récit de leur filiation qui a été interrompu, cassé, brisé, brûlé, comme l’arbre dont on les a arrachés. C’est, paradoxalement, le chemin inverse du Mémorial, qui nomme les victimes, les restitue dans la liste des exterminés par ordre alphabétique. Il s’agissait peut-être de les extraire du Mémorial, et de leur restituer une figure humaine. »
(Frédéric Dambreville)