La Fondation Auschwitz et l'ASBL Mémoire d'Auschwitz ont présenté la journée d’étude « La Libération et l’après-guerre en Belgique », le 18 octobre 2024 à Bruxelles, au CegeSoma.

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Notre journée d’étude se propose d’aborder différents aspects de la Libération et des suites de la fin de l’Occupation nazie en Belgique.

Au-delà des images de foules en liesse acclamant les soldats alliés, la sortie de la guerre fut loin d’être immédiate et la Libération ne fut pas vécue par tous de la même façon.

Si le Fort de Breendonk et la Caserne Dossin ne sont plus occupés par les Allemands depuis le 4 septembre 1944, les lieux vers lesquels les détenus de ces camps ont été déportés resteront pendant de longs mois sous le joug nazi.

Les premiers déportés belges de Buchenwald reviennent au pays seulement au début du mois de mai 1945.

Les déportés juifs, quant à eux, ont disparu pour une écrasante majorité. 
Ceux restés en Belgique sortent de la clandestinité en ayant tout perdu.
Pour eux, c’est le temps de la reconstruction individuelle et communautaire.

Et pour les collaborateurs, c’est le temps de la répression.
Ceux-ci vont être d’abord enfermés dans des centres d’internements improvisés contrôlés par la Résistance.

S’ils jouissent d’un certain crédit dans l’immédiat après-guerre, les résistants vont être écartés par les autorités qui veulent rétablir l’ordre d’avant-guerre.
Cette stratégie politique se reflète également dans la presse d’où disparaîtra progressivement la figure du Résistant.

Parallèlement à la restauration politique, les autorités doivent assurer le ravitaillement alimentaire de la population et maintenir l’activité économique.

La Libération et l’après-guerre comportent donc des réalités multiples, très contrastées.

Programme détaillé (PDF)