Fondation Auschwitz - Conférences et interviews
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Collection d'entretiens « Portraits »

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Cette série se constitue d’entretiens avec ceux que l’on pourrait appeler des « intellectuels fondateurs des concepts et des notions » à partir desquels nous pensons le témoignage et la mémoire depuis les années 1980.


  • Carlo Ginzburg (entretien en français)

    Carlo Ginzburg est un historien italien contemporain, spécialiste de la microhistoire et de Primo Levi, mais également historien de l'art. Il enseigne à l'Université de Bologne et à l'Université de Californie de Los Angeles.

 

  • Gideon Greif (entretien en anglais)

    Gideon Greif est un historien israélien spécialisé dans l'histoire de la Shoah et du camp de concentration et centre d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en particulier du Sonderkommando d'Auschwitz.

 

  • Marianne Hirsch (entretien en anglais)

    Marianne Hirsch est professeure au département d'anglais et de littérature comparée à l'Université de Columbia, New York, et à l'IRWGS (Institute for Research on Women, Gender, and Sexuality). Son travail se fonde sur l'étude des thèses féministes, ainsi que de la Mémoire, particulièrement sur la transmission mémorielle de la violence à travers les générations. Elle a développé le concept de « Postmémoire ».

 

  • Andreas Huyssen (entretien en anglais)

    Andreas Huyssen est professeur au département de langue et d’études germaniques de l’Université de Columbia, à New York, où il fonde en 1998 le « Center for Comparative Literature and Society ». Il est un des fondateurs en 1974 de « New German Critique », revue de référence dans le domaine.
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Laurence Schram (Kazerne Dossin) a donné une conférence, le 23 février 2020 aux ateliers des Tanneurs à Bruxelles, dans le cadre des événements commémorant les 75 ans de la libération des camps.

Cette conférence, intitulée « La fin du camp de rassemblement à Malines », s'inscrit dans le cycle des conférences et débats de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz.


La Fondation Auschwitz a soutenu la publication de l'ouvrage de référence de Laurence Schram : Dossin. L'antichambre d'Auschwitz, Bruxelles, Racine, 2017, 350 p.
Il est disponible sur notre site web : plus d'informations et commande en ligne
flyer recto 5-12L'ASBL Mémoire d'Auschwitz a organisé, le 5 décembre 2014, une table ronde sur la question de la persécution des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale.

L'internement par les nazis pour motif d'homosexualité est une réalité historique qui a longtemps été occultée. Jusqu'à une date récente, nous ignorions même quel était le nombre exact d'homosexuels déportés dans les camps nazis en raison de leur orientation sexuelle. Ce n'est que depuis une vingtaine d'années que sont publiées des recherches historiques de premier plan sur le sujet. Malgré tout, l'histoire des « triangles roses » reste aujourd'hui encore – si pas ignorée du grand public – sujette à de nombreux amalgames. Le premier objectif de cette conférence était donc de faire le point sur la connaissance historique : comment et pourquoi les homosexuels ont-ils été persécutés par le régime nazi en Allemagne ? Qu'en était-il dans les pays occupés ? Quel était le statut des homosexuels dans les camps de concentration ?


Cette table ronde a abordé ensuite la question de la mémoire de la persécution des homosexuels. Depuis plusieurs décennies, des militants et des associations militent pour la reconnaissance du sort des homosexuels au même titre que celui des autres victimes du nazisme. Mais la revendication du statut de victimes du nazisme a longtemps été mal accueillie, tant par les pouvoirs publics que par certains déportés (Juifs, politiques, résistants). Parallèlement, la persécution des homosexuels par le régime hitlérien est devenue un élément de la reconnaissance de la communauté homosexuelle, le motif du triangle rose devenant même le symbole de l'émancipation des homosexuels dans les années 1970.
Quelles sont les différentes étapes de la construction mémorielle de la persécution pour motif d'homosexualité ? Où et comment s'est-elle élaborée ? Qu'en est-il en Belgique ?

Pour répondre à ces questions, nous avons eu l'honneur d'accueillir deux spécialistes :

  • Florence Tamagne, Professeure en histoire contemporaine à l'Université de Lille 3, a notamment publié Histoire de l'homosexualité en Europe. Berlin, Londres, Paris, 1919-1939 (Le Seuil, 2000) ; Mauvais genre ? Une histoire des représentations de l'homosexualité (La Martinière, 2001) ; « La construction d'une mémoire historique homosexuelle » dans Controverses (n° 2, juin 2006) ; « La déportation des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale » dans Revue d'éthique et de théologie morale (juin 2006).
  • Régis Schlagdenhauffen, Docteur en sociologie de l'Université de Strasbourg et de l'Université Humboldt de Berlin. Prix de la Fondation Auschwitz (2010) pour sa thèse de doctorat qu'il publie l'année suivante sous le titre Triangle rose. La persécution nazie des homosexuels et sa mémoire (Autrement, 2011). Il est également l'auteur de « Les lesbiennes sont-elles des victimes du nazisme ? Analyse d’une controverse mémorielle », Revue d’Allemagne (n° 42, 2010) ; « De l’oubli à la commémoration des victimes homosexuelles de la Déportation en France », Revue des sciences sociales (n° 44, 2010).
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Conférence du Professeur Marianne Hirsch (Université de Columbia, New York) prononcée le 6 novembre 2014 à la Sorbonne dans le cadre du cycle de conférences et débats de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz.

Malgré l’effort récent d’ancrer le débat mémoriel dans des cadres transnationaux et transculturels, les nouveaux musées et sites mémoriaux – comme, par exemple, le musée du 11 septembre à New York ou celui de l’histoire des Juifs de Pologne à Varsovie – démontrent que la mémoire nationale continue à dominer. Dans cette communication, Marianne Hirsch propose une autre conception de la mémoire et de la postmémoire provenant des œuvres de plusieurs artistes contemporains qui réussissent à mobiliser une postmémoire mouvante et diasporique, antimonumentale, fragile, et provisoire – une postmémoire visant non le passé mais le futur.

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‘België tijdens de Eerste Wereldoorlog: tussen feit en fictie’ [La Belgique pendant la Première Guerre mondiale : entre fait et fiction]

La rédaction de Témoigner entre histoire et mémoire a rencontré Sophie De Schaepdrijver, historienne à la Penn State University (USA) et spécialiste de la Première Guerre mondiale. Elle est l'auteure de De Groote Oorlog. Het Koninkrijk België tijdens de Eerste Wereldoorlog [La Grande Guerre. Le Royaume de Belgique pendant la Première Guerre mondiale] (1997), qui a été republié l'année dernière par Houtekiet. À l'occasion du centième anniversaire du conflit nous l'avons interviewée à Bruxelles. Sophie De Schaepdrijver parle de son travail, de l'écriture de l'histoire de la guerre, des faits et de la fiction, de la vérité et du mythe et de l'utilité des commémorations.

« LE THÉÂTRE D’OMBRES EN TANT QU’INSTRUMENT DE LA MÉMOIRE DANS L’ART À TRAVERS LE MONDE »

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“The Shadow-play as Medium of Memory in Global Art” [Le théâtre d’ombres en tant qu’instrument de la mémoire dans l’art à travers le monde]

 

Conférence du Professeur Andreas Huyssen (Université Columbia, New York) prononcée le 11 décembre 2012 à la Bibliothèque royale de Belgique dans le cadre du cycle de conférences et débats de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz

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