Fondation Auschwitz - Nouvelle collection de la Fondation Auschwitz
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Le sauvetage des enfants juifs en Belgique occupée, Bruxelles, Fondation Auschwitz, 2025, 114 p. + ill. (12,00 € + frais de port)

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sauvetage enfants juifs belgique occupée webActes de la journée d’étude organisée à Bruxelles le 23 mai 2023 par la Fondation Auschwitz et l'ASBL Mémoire d’Auschwitz.


En Belgique, quatre mille enfants juifs ont été sauvés de la déportation et d’une mort certaine.

Le Comité de Défense des Juifs, créé dans le contexte des rafles de l'été 1942, joua un rôle central dans cette entreprise de sauvetage.

Dépassant les clivages politiques et idéologiques, ce comité qui rassemblait des membres juifs et non-juifs développa un extraordinaire réseau d’hébergement clandestin pour les enfants.

Il put s’appuyer dans sa tâche sur l’Œuvre Nationale de l’Enfance, des institutions laïques et surtout religieuses, ainsi que sur des particuliers qui ont contribué à cette réussite.


Table des matières (PDF)


ISBN : 978-2-930953-34-2

Prix : 12,00 €

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Jean-Louis Rouhart, Analyse de faits de langue dans la correspondance illégale des détenu·e·s des camps de concentration nazis, y compris dans les poèmes insérés ou annexés à cette correspondance, Bruxelles, Fondation Auschwitz, 2024, 258 p. (ISBN : 978-2-930953-29-8)

rouhart analyse de faits de langue web

Après avoir effectué une présentation générale du phénomène de la correspondance illégale dans les camps de concentration nationaux-socialistes et montré la valeur épistémologique de cette correspondance par rapport aux autres sources de connaissance du monde concentrationnaire dans une étude intitulée Lettres de l’ombre. Correspondance illégale dans les camps de concentration nazis, l’auteur se propose de mettre en évidence dans le présent ouvrage des aspects linguistiques non encore développés et de s’interroger sur les fonctions exercées par un certain nombre de faits de langue, non seulement dans les textes des lettres illégales proprement dites, mais également dans les poèmes insérés ou annexés à ceux-ci.

Il espère ainsi contribuer de cette manière à élargir le champ des connaissances relatif à la problématique de la correspondance illégale des camps de concentration nazis.

Livre complet (avec table des matières cliquable), téléchargeable gratuitement : Jean-Louis Rouhart, Analyse de faits de langue dans la correspondance illégale des détenu·e·s des camps de concentration nazis, y compris dans les poèmes insérés ou annexés à cette correspondance (PDF) 


Ce livre est le deuxième de notre nouvelle collection gratuite en ligne, dont le premier est Simone Altman, Mémoires de ma jeunesse.

Par souci de préservation écologique et de facilité de distribution pour une association qui n’est pas une maison d’édition, le choix de créer un PDF mis en page sans impression est privilégié dans cette démarche.

 


Albert Aniel, Barbara Dickschen, Alain Mihály, Sophie Milquet, Sarah Timperman, Yannik van Praag,

Le Triangle à Anderlecht. Mémoires juives d'un quartier, Bruxelles, Fondation de la Mémoire contemporaine / Fondation Auschwitz, 2024, 183 p. + ill. (978-464-94902-5 ; 25,00 € + frais de port)

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triangle livre webCet ouvrage a été publié en collaboration et avec le soutien de l'ASBL Mémoire d'Auschwitz / Fondation Auschwitz.

À quelques pas de la gare bruxelloise du Midi, trois rues forment un triangle : la rue Limnander, la rue Lambert Crickx et la rue de l’Autonomie.

Le quartier, situé sur le territoire de Cureghem (Anderlecht), accueille dès la moitié du 19e siècle des immigrés juifs hollandais et français. Différentes vagues migratoires d’Europe centrale et orientale viennent grossir la population juive, bien souvent active dans les secteurs traditionnels du textile et du cuir. Dans l’entre-deux-guerres, tailleurs, façonniers, maroquiniers, gantiers, bonnetiers, tricoteurs, fourreurs, colporteurs peuplent les rues des environs de la gare du Midi.

Ces mêmes rues seront les témoins des rafles sous l’Occupation. De nombreux Juifs seront déportés et assassinés. Au lendemain de la guerre, des survivants réinvestissent le quartier et font renaître les petites manufactures de confection. À partir des années 1960, le quartier du Triangle se spécialise dans le commerce de gros. Les petits ateliers familiaux disparaissent et les habitants juifs du quartier le quittent progressivement. Sous l’impulsion de quelques grossistes, le quartier du Triangle devient alors l’équivalent belge du Sentier à Paris.

Dans les années 1990, les boutiques ne résistent pas au développement des grandes enseignes internationales et des importations d’Asie. Aujourd’hui, il ne reste presque rien de cette filière, ni des boucheries, épiceries, boulangeries, restaurants et infrastructures communautaires.

Ce livre est le fruit du recueil de témoignages d’anciens commerçants et habitants, d’acteurs du quartier d’aujourd’hui, mais aussi de photos et documents d’archives, qui sont autant de traces de plus d’un siècle d’histoire juive locale.


Plus d'informations (PDF)



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Frédéric Crahay, Veerle Vanden Daelen (Eds.), Trains and the Holocaust: From a Symbol of Progress to a Genocidal Tool: The use of Trains in the Militärverwaltung Belgien und Nordfrankreich (1940-1944), 2023, 98 p. (10,00 € + frais de port)

trains holocaust web

Pendant la Seconde Guerre mondiale, 25 490 Juifs et 353 Roms ont été déportés de la caserne Dossin à Malines, la grande majorité vers Auschwitz-Birkenau. Les rails situés à côté de la caserne ont disparu depuis longtemps. Sur la place devant le musée actuel se trouve un wagon de marchandises, souvenir des derniers transports au départ de Malines.

Le 26 avril 2022, EUROPALIA a organisé la conférence Trains and the Holocaust sur ce lieu de mémoire, en collaboration avec la Fondation Auschwitz et Kazerne Dossin. La conférence a examiné le rôle et l'image du train, qui est passé d'un symbole de modernité à un instrument de génocide. Comment la caserne Dossin a-t-elle fonctionné comme camp de transit et comment la déportation de ces victimes innocentes s'est-elle déroulée ?
Les interventions ont été filmées et sont visibles ici.

Ce livre constitue les actes de la journée d'étude Trains and the Holocaust: From a Symbol of Progress to a Genocidal Tool et couvre l'aire géographique englobant la Belgique et les régions françaises du Nord et du Pas-de-Calais dans ce qui était connu sous le nom de Militärverwaltung Belgien und Nordfrankreich. Plusieurs spécialistes belges et français abordent les différents aspects de l'utilisation des chemins de fer dans le cadre des tragédies et des actes d'héroïsme qui s'y sont parfois déroulés pendant l'Occupation.


ISBN : 978-2-930953-24-3

Prix : 10,00 €

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Simone Altman, Mémoires de ma jeunesse, Bruxelles, Fondation Auschwitz, 2023, 139 p. (ISBN : 978-2-930953-19-9)

altman memoire jeunesse web

J’ai parcouru pendant des années les albums de famille de ma mère, Simone Altman.
Jamais, je n’avais osé lui demander qui étaient ces hommes et ces femmes que je savais être mes oncles, mes tantes, mes grands-parents.
J’étais terrifiée à l’idée de déclencher une déferlante de souffrance.
Un jour, soutenue par mon amie, j’ai osé !
Et quelque temps après, ma mère m’a offert par écrit, pour mon anniversaire, un gros cahier avec son histoire de jeunesse.

Ses souvenirs commencent à cinq ans et nous font voyager dans les rues de Bruxelles d’avant-guerre, retracent les années de la montée du nazisme et de l’antisémitisme.
Elle évoque la déportation de ses parents, de trois soeurs et d’un frère.
Elle raconte sa vie et celle de sa jeune soeur dans un couvent à Louvain où elles seront cachées pendant plusieurs années jusqu’à la fin de la guerre.
Son récit se termine par cette période douloureuse d’après-guerre où elle se retrouve orpheline dans plusieurs familles d’accueil.


Livre complet (avec table des matières cliquable), téléchargeable gratuitement : Simone Altman, Mémoires de ma jeunesse (PDF)

Le but de cette nouvelle collection gratuite en ligne – dont ce livre est le premier exemple – est double.

Premièrement, il est de répondre à un besoin de « préservation de la mémoire » en donnant une chance à un témoignage, au récit d’une histoire privée, d’être partagé avec le plus grand nombre. C’est une des raisons d’être premières de la Fondation Auschwitz / Mémoire d’Auschwitz ASBL.

Mais également, par souci de préservation écologique et de facilité de distribution pour une association qui n’est pas une maison d’édition, le choix de créer un PDF mis en page sans impression est privilégié dans cette démarche.

Le second volume publié est Jean-Louis Rouhart, Analyse de faits de langue dans la correspondance illégale des détenu·e·s des camps de concentration nazis, y compris dans les poèmes inserés ou annexés à cette correspondance

Jo Struyven et Daniel Weyssow (dir.), Paysages d’évasion du XXconvoi, 2023, 408 p. (50,00 € + frais de port)

xxe convoi

Le XXe convoi, parti de la caserne Dossin à Malines vers Auschwitz le 19 avril 1943, est connu pour l’action héroïque que menèrent à son encontre trois jeunes bruxellois, Youra Livschitz, Jean Franklemon et Robert Maistriau, en l’arrêtant à Boortmeerbeek, une localité située entre Malines et Louvain, à l’aide d’une simple lampe-tempête, d’un revolver et de pinces. 17 déportés s’échappèrent du wagon ouvert par ce dernier.

Il faut toutefois relever que 220 autres déportés s’en évadèrent également, à l’aide d’outils dissimulés sous la paille des wagons par les résistants présents à la caserne Dossin. Les plus hardis pratiquèrent, en cours de route, à l’aide de ces outils, des ouvertures dans les parois, arrachèrent les planches obstruant les lucarnes, ou même réussirent à ouvrir les portes de leur wagon. Les évasions étaient risquées. Il arrivait que l’on se blesse ou que l’on soit tué par les tirs des Schupos.

Simon Gronowski, probablement le dernier du convoi à pouvoir nous raconter son évasion, avait 11 ans lorsqu’il sauta à hauteur de Berlingen, dans le Limbourg. Grâce à l’entregent d’un gendarme, Jean Aerts, rencontré après sa nuit de déambulations, il parvint à revenir à Bruxelles. Son histoire est à l’origine de l’exposition photographique de Jo Struyven dont le présent ouvrage constitue le catalogue. Pouvait-on imaginer le mouvement même de cet élan vers la liberté retrouvée, tout ce qu’il impliquait ? La mise en contexte des évasions a pu être établie en fonction des lieux recensés, renseignés par les témoignages et les archives. Nous avons tenu à rendre hommage à chacun des évadés de ce convoi, et dédions ce projet à toutes les victimes de la barbarie nazie.

Les photographies de Jo Struyven rendent compte de l’instant du saut. Ou plus exactement du moment où, le convoi s’éloignant, l’évadé eut la certitude d’avoir reconquis sa liberté. C’est ce que vit alors l’évadé, mêlé à cet ineffable sentiment, que les photographies donnent à voir.


ISBN : 978-2-930953-20-5

Prix : 50,00 €

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Stephan Lehnstaedt, Le Cœur de la Shoah. Bełżec, Sobibór, Treblinka et l'Aktion Reinhardt, 2020, 220 p.

coeur shoah

La Fondation Auschwitz a publié, dans le cadre de sa collection, l'ouvrage de Stephan Lehnstaedt, Le cœur de la Shoah. Bełżec, Sobibor, Treblinka et l’Aktion Reinhardt, traduction en français de son livre paru en allemand en 2017.


Le 15 mars 1942 commençait l’Aktion Reinhardt. L’occupant allemand déporta les Juifs des ghettos de la Pologne occupée et les gaza dans les centres d’extermination de Bełżec, de Sobibór et de Treblinka.

Jusqu’en novembre 1943, près de deux millions de personnes y furent assassinées, leurs cadavres brûlés et les cendres enterrées. Moins de 150 personnes ont survécu.

Stephan Lehnstaedt présente la première étude d’ensemble de l’Aktion Reinhardt, depuis le travail pionnier d’Yitshak Arad, et évoque avec force l’assassinat des Juifs polonais.


Stephan Lehnstaedt (Munich, 1980) est professeur d’études de la Shoah et d’études juives au Touro College à Berlin. Il s’est spécialisé dans la Seconde Guerre mondiale et la Shoah en général et dans l’étude du travail forcé dans les ghettos en particulier.

Présentation (PDF)


ISBN : 978-2-930953-11-3

Prix : 15,00 €

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La Solution finale, l’extermination des Juifs d’Europe par les nazis, est aujourd’hui encore largement représentée par un symbole : le camp de concentration et le centre d'extermination d'Auschwitz-Birkenau ainsi que par un seul chiffre : six millions de victimes.
Le grand public ignore souvent l’Aktion Reinhardt, ainsi que les lieux qui en étaient emblématiques.

Dans son livre, Le Cœur de la Shoah, Stephan Lehnstaedt met le doigt sur un point sensible de la connaissance générale du judéocide, commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et décrit une réalité très spécifique : le meurtre de masse planifié et systématique des Juifs polonais, mais aussi d’autres pays européens, dans trois centres d'extermination : Bełżec, Sobibór et Treblinka entre le 15 mars 1942 et le 4 novembre 1943.

Le Cœur de la Shoah est à ce jour le seul ouvrage de référence sur l'Aktion Reinhardt, disponible en français, qui résume de façon claire et concise plus de trente ans de recherche sur le sujet.

swillen valise oubliee

L'ASBL Mémoire d'Auschwitz a publié le dernier ouvrage de la Dre Gerlinda Swillen, traduction en français de son livre Koekoekskind. Verwekt door de oorlog (1940-1945), paru chez Meulenhof-Manteau en 2009.

La Fondation Auschwitz-Mémoire d'Auschwitz ASBL, en contribuant à la publication d'ouvrages à caractère scientifique, mémoriel et pédagogique, a voulu permettre, par le biais de cette étude et dans le cadre de sa mission de préservation de la mémoire, aux voix des « Enfants de guerre » de s'exprimer.


L’histoire des enfants nés des amours entre des femmes belges et des soldats de la Wehrmacht est délicate, parfois très dure et souvent méconnue


Il en ressort des récits de vie et des quêtes d’identité parsemées de silences, d’animosité et de grandes souffrances parfois. Des histoires qui se construisent pas à pas, au détour d’une conversation, via la découverte d’une lettre dissimulée, d’une photo oubliée… Des histoires dans lesquelles la figure du père est presque toujours une grande inconnue et fait partie des secrets de famille les mieux gardés.

Gerlinda Swillen est née en 1942 à Ostende. Son père était soldat de la Wehrmacht et sa mère était gouvernante belge. Elle a enseigné pendant près de 40 ans (1963-2002). Aujourd’hui, elle est chercheuse associée du CegeSoma/Archives de l’État et collaboratrice scientifique à la Vrije Universiteit Brussel (VUB).
Elle est fondatrice et a été présidente de l’Association des enfants de guerre de Belgique (2008-2013). Elle a aussi été la première porte-parole du réseau international BOW i.n. (Born Of War international network) de 2009 à 2013. En 2010, elle acquiert la nationalité allemande, devenant ainsi la première enfant de guerre belge à l’obtenir.
En 2016, elle défend avec succès une thèse de doctorat en histoire à la VUB intitulée Verwekt door de Tweede Wereldoorlog. Oorlogskinderen op de as Brussel-Berlijn.


Gerlinda Swillen, La valise oubliée. Enfants de guerre (1940-1945), 2018, 281 p.

ISBN : 978-2-930953-08-3

Prix : 15,00 €

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Pour commémorer les cinq ans du décès de Paul Halter, l'ASBL Mémoire d'Auschwitz a publié en mars 2018 la nouvelle édition de sa biographie :

Merry Hermanus, avec Paul Halter, Paul Halter, numéro 151 610. D’un camp à l’autre, 2018, 122 p.

halter biographie webCe livre de souvenirs à deux voix est dans le droit fil du devoir de mémoire que Paul Halter a accompli avec la création de la Fondation Auschwitz en 1980. Parler de Paul Halter, c’est parler de l’histoire des hommes dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire européenne. C’est aussi parler de l’histoire du siècle et de ceux qui, au moment où on pouvait désespérer de tout, se sont levés et ont dit « non » à l’oppression nazie. Paul Halter, numéro 151 610. D’un camp à l’autre décrit le parcours exceptionnel de cet homme qui, même en traversant le pire, a su conserver son goût pour la liberté et sa foi en l’humanité. Ce qui ressort de la vie de ce rescapé des camps est l’extraordinaire cohérence de son destin, sa détermination à toujours refuser l’inacceptable. En 1996, le Roi Albert II a anobli Paul Halter en lui conférant le titre de baron. Cinq ans après sa disparition en 2013, ce livre nous permet de découvrir ce qu’a été cette période à travers les souvenirs d’un homme dans son siècle.

Paul Halter est né à Genève le 10 octobre 1920 et est décédé à Molenbeek-Saint-Jean le 30 mars 2013. Il est devenu Belge par la naturalisation de ses parents qui seront déportés via Drancy et assassinés à Auschwitz. Dès le début de l’Occupation, Paul Halter s’engage dans la Résistance. Il est arrêté en 1943 et déporté par la caserne Dossin à Malines vers Auschwitz. Il est titulaire de très nombreuses distinctions honorifiques, en particulier, de la très exceptionnelle Croix d’Auschwitz.

Après des études à l’ULB, Merry Hermanus est devenu fonctionnaire dans les services du Premier ministre. Il a été pendant plus de dix ans chef de cabinet de différents ministres puis est devenu secrétaire général de la Communauté française. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont les plus récents sont « L’Épreuve », « L’Ami encombrant » et « Carnet d’un cancer tabou » édités chez Luc Pire. Il était lié à Paul Halter par une longue et fraternelle amitié.

ISBN : 978-2-930953-04-5

Prix : 15,00 €

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greif levinCet ouvrage reconstitue sur base de nombreux témoignages inédits et de sources écrites l’épisode dramatique de la révolte du Sonderkommando d’Auschwitz contre les gardes SS qui eut lieu le 7 octobre 1944.
Plus d’un million de personnes furent assassinées à Auschwitz par les nazis. C’étaient essentiellement des détenus juifs, membres du Sonderkommando, qui devaient sortir les cadavres des victimes des chambres à gaz et puis les brûler dans les crématoires. En tant que témoins privilégiés du meurtre de masse, ils étaient destinés à une mort certaine.
Le 7 octobre 1944, ils se soulevèrent contre leurs tortionnaires, mirent le feu aux chambres à gaz et aux crématoires, tuèrent quelques-uns de leurs gardiens et parvinrent à s’enfuir. Non loin de Birkenau, ils furent cependant arrêtés et exécutés. Entre le moment où la première pierre fut jetée vers les gardes et le moment de la crémation du corps du dernier insurgé, douze heures se sont écoulées.
Durant les trois dernières décennies, l’historien Gideon Greif et le journaliste Itamar Levin ont parlé avec les rescapés et analysé les écrits des détenus. Leur livre retrace l’ébauche des différents plans de révolte, le déroulement de la révolte effective et les conséquences pour les survivants. Les auteurs rendent de cette façon à l’unique révolte connue du camp d’Auschwitz-Birkenau la place qui lui est due.

Gideon Greif, Itamar Levin, Révolte à Auschwitz. La révolte du Sonderkommando juif, le 7 octobre 1944, 2016.

ISBN : 978-2-9600926-6-0

Prix : 20,00 €

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Quelques-uns de nos projets

  • Fondation Auschwitz – Mémoire d'Auschwitz ASBL

    Bureau de la Fondation AuschwitzC’est en 1980 que la Fondation Auschwitz voit le jour, sous l’impulsion de Paul Halter, rescapé d’Auschwitz. Se substituant ainsi à l’Amicale Belge des Ex-Prisonniers politiques d’Auschwitz-Birkenau, Camps et Prisons de Silésie, la Fondation Auschwitz adopte pour premier objectif l’étude de l’histoire et de la mémoire des victimes de la Shoah et de la terreur nazie, et ce, de manière durable et systématique. La transmission de mémoire et la préservation des archives concernant ces faits complètent ce but à atteindre.
    D’autre part, la Fondation Auschwitz ne veut se limiter ni à Auschwitz, ni à la Shoah et cette volonté s’exprime dans l’intérêt que la Fondation porte à tous les crimes de masse commis par des régimes autoritaires. Les travaux et les projets qu’elle réalise s’inscrivent dans une perspective résolument pluridisciplinaire et s’élargissent à l’ensemble des crimes de masse et de crimes commis dans le long terme historique ou dans l’histoire contemporaine.
    Pour mener à bien cette vaste tâche, la Fondation Auschwitz se dote en 2004 d’un Centre d’Études et de Documentation : l’ASBL Mémoire d’Auschwitz. Grâce à cette nouvelle institution, où travaillent en permanence une dizaine de spécialistes, la promotion de la recherche scientifique et les publications pluridisciplinaires se sont fortement développées.

    Présentation de la Fondation Auschwitz dans Lectures.Cultures, no 16, janvier-février 2020 (PDF), publication de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Rue aux Laines, 17 boîte 50 – B-1000 Bruxelles
   +32 (0)2 512 79 98
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BCE Fondation Auschwitz : 0876787354
BCE Mémoire d'Auschwitz : 0420667323

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