Dans son dernier film Onoda : 10 000 nuits dans la jungle, le réalisateur français Arthur Harari s’est penché sur l’histoire du plus connu de ces soldats japonais qui ont continué à se battre après la capitulation de 1945. Hiroo Onoda s’est rendu aux autorités philippines en 1974 après vingt-neuf ans de « résistance ».
Comment grandir avec un père rescapé des camps ? C’est la douloureuse question qu’illustre le dessin animé Les Secrets de mon père, sorti en salle en septembre 2022, et dont le scénario s’inspire du roman graphique de Michel Kichka Deuxième génération. Ce que je n’ai pas dit à mon père, fils du survivant des camps Henri Kichka.
Grâce aux témoignages de rescapés et à divers travaux d’historiens, nous savons désormais combien la musique a occupé une place importante dans l’univers concentrationnaire. Dès 1933, les premiers petits ensembles instrumentaux sont créés à l’initiative des SS dans des centres de détention destinés aux prisonniers politiques. Ultérieurement, de nombreux chœurs et orchestres voient le jour dans les camps de concentration et les centres d’extermination.
Un entretien avec Julien Masson, photographe et cinéaste qui durant quatre ans a entrepris un voyage au cœur de la mémoire en France et au Sénégal et est allé à la recherche des tirailleurs sénégalais qui se sont battus pour notre liberté durant la Seconde Guerre mondiale. De ces rencontres sont nés un film, une exposition et un livre photographique.
Les historiens évaluent à plus de dix millions le nombre d’Allemands faits prisonniers lors de la Seconde Guerre mondiale et de son dénouement. Le rôle qu’a joué le Canada dans la question de la captivité des soldats allemands est souvent ignoré, ce qui est assez déroutant puisque ce pays en a abrité 35 000. Nous nous intéresserons ici aux soldats nazis qui, à la demande du gouvernement britannique, vont y être acheminés afin d’y être enfermés dans des camps éparpillés dans tout le pays.
L’année 1923 a profondément marqué la mémoire collective allemande. Preuves en sont, les nombreuses publications qui lui sont consacrées en Allemagne en cette année centenaire. Contrairement à nos voisins, il y a eu peu de rappel mémoriel chez nous sur la série de crises qui a frappé l’Allemagne cette année-là. Une succession d’événements et une conjoncture qui auront des conséquences considérables non seulement pour le pays, mais pour le reste du monde.
Les racines idéologiques des crimes commis par régime de Ion Antonescu durant la Seconde Guerre mondiale s’inscrivent dans le temps long, dans un antisémitisme qui s’est structuré au cours des 19e et 20e siècles, porté par des figures importantes de l'intelligentsia nationaliste roumaine.
Lorsque l’on s’interroge sur les relations entre le jeu d’échecs et la politique ou la propagande, les premières images qui viennent en général à l’esprit sont liées à l’Union soviétique. Nettement moins connue est l'appropriation du jeu par les nazis qui y ont appliqué leur antisémitisme avec la même brutalité qu'ailleurs. Certains joueurs se sont profondément compromis, au premier rang d'entre eux, l'un des plus forts joueurs de l'histoire, Alexandre Alekhine.
Il y a quarante ans, la ville de Dreux (Eure-et-Loir) fut le théâtre d’un épisode relativement oublié, mais loin d’être anecdotique dans l’histoire politique récente ; un moment charnière pour l’extrême droite française, révélateur des atermoiements de certains face à son émergence. On a également oublié les prises de position et la force de caractère de Simone Veil, particulièrement esseulée dans sa famille politique, alors que les ténors de celle-ci jouaient aux apprentis sorciers.
Il y a tout juste 30 ans, le 8 mai 1993, en réaction aux percées électorales de l’extrême droite en Belgique, quatre partis démocratiques francophones s’accordaient sur une première mouture de la Charte de la démocratie qui entérinait le principe du cordon sanitaire. Celui-ci est-il toujours aussi robuste aujourd'hui ?
L'anthropologue et historienne Edith Broder a réuni une trentaine de contributeurs universitaires du monde entier, spécialistes des diasporas juives, pour présentent l'histoire des communautés méconnues et dispersées en Afrique, dans le Caucase, en Inde, en Chine, en Amazonie, etc. Ces « Juifs d’ailleurs » qui restent des figures emblématiques de notre monde multiculturel contemporain.
La commune du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) fut terre de refuge pour la famille Schwam pendant de la Seconde Guerre mondiale. Au début de 2021, ses habitants apprennent qu’un certain Erich Schwam vient de mourir et qu’il a légué l’intégralité de sa fortune – plus de trois millions d’euros – à la commune en remerciement du refuge qui lui a été offert pendant en 1940. Le documentaire Le Chambon-sur-Lignon, un legs pour l'Histoire lève une partie du voile sur cet étrange et poignant destin.
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