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Bruxelles, le 27 juin 2025 |
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Publications |
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Disponible en ligne dès maintenant : Le sauvetage des enfants juifs en Belgique occupée
Une nouvelle publication de la Fondation Auschwitz.
Actes de la journée d’étude organisée à Bruxelles le 23 mai 2023 par la Fondation Auschwitz et l'ASBL Mémoire d’Auschwitz.
En Belgique, quatre mille enfants juifs ont été sauvés de la déportation et d’une mort certaine.
Le Comité de Défense des Juifs, créé dans le contexte des rafles de septembre 1942, joua un rôle central dans cette entreprise de sauvetage. Dépassant les clivages politiques et idéologiques, ce comité qui rassemblait des membres juifs et non-juifs développa un extraordinaire réseau d’hébergement clandestin pour les enfants. Il put s’appuyer dans sa tâche sur l’Office National de l’Enfance, des institutions laïques et surtout religieuses, ainsi que sur des particuliers qui ont contribué à cette réussite.
Le sauvetage des enfants juifs en Belgique occupée, Bruxelles, Fondation Auschwitz, 2025, 114 p. + ill. (12,00 €)
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Romane Carmon, Yvonne Nèvejean. Sauver les enfants
La Fondation Auschwitz soutient l'ouvrage de Romane Carmon.
Une résistante à la tête de l'Œuvre Nationale de l'Enfance. La biographie poignante d'une femme d’exception. Dans une Belgique occupée, Yvonne Nèvejean organise le sauvetage de milliers d'enfants juifs persécutés par le régime nazi.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’occupation allemande proclame des lois raciales qui menacent la vie des enfants juifs et leur famille. Pendant ce temps, une des plus importantes organisations pour le bien-être infantile, l’Œuvre Nationale de l’Enfance (ONE), compte pour la première fois une femme à sa tête : Yvonne Nèvejean. En plus d’organiser le secours des enfants touchés par la guerre à travers tout le pays, Yvonne Nèvejean a occupé une place centrale dans l’opération de sauvetage de milliers d'enfants juifs persécutés par le régime nazi. Tout au long de cette action, Yvonne Nèvejean ne fut pas là où on attendait les femmes à l’époque, c’est-à-dire au plus proche des enfants, mais plutôt à la tête d’un système dont elle était l’un des principaux chefs d’orchestre. Alors que la répression atteint son paroxysme, cette femme de pouvoir n’a pas hésité, dans l’ombre et à l’insu de sa hiérarchie, à prendre tous les risques pour protéger l’innocence.
Au fil de ses recherches, Romane Carmon atteste de l’importante discrétion qui caractérisait cette personnalité belge, reconnue « Juste parmi les Nations ». Elle dévoile ainsi une histoire héroïque, parfois plus complexe qu’il n’y parait.
Romane Carmon, Yvonne Nèvejean. Sauver les enfants, Bruxelles, Racine, 2025, 224 p. (24,95 €)
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Récentes mises en ligne |
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Analyses et études
Dans le cadre de l’Éducation permanente, nous publions chaque année des analyses et des études destinées au grand public.
L’objectif est de favoriser et de développer une prise de conscience et une connaissance critique de la Shoah, de la transmission de la mémoire et de l’ensemble des crimes de masse et génocides commis par des régimes autoritaires.
Dix nouvelles analyses ont été ajoutées ici sur notre site web :
- Brecht Capiau :
La Ruse (Opération Mincemeat) (PDF) Réalisé par John Madden, le film La Ruse retrace l’opération Mincemeat, une manœuvre de désinformation menée par les services de renseignement britanniques au printemps 1943. Objectif : tromper les Allemands en détournant leur attention vers la Grèce, pour mieux préparer l’invasion de la Sicile.
La Liste de Schindler : zoom sur la Shoah au cinéma (PDF) Cette œuvre incontournable est arrivée sur nos écrans en 1994. En Belgique comme partout dans le monde, le public a alors découvert un film bouleversant à mille lieues des divertissements auxquels Steven Spielberg nous avait habitués. Retour sur une narration inédite de la Shoah, mais aussi sur un tournant dans l’histoire du cinéma.
- Frédéric Crahay :
Il y a 100 ans les nazis créaient la SS : héritage historique et perception contemporaine (PDF) Créée en 1925, il y a tout juste cent ans, et dissoute en 1945, la Schutzstaffel (SS) fut l’instrument central des crimes nazis et un symbole universel de terreur et de crimes contre l’humanité. Elle constitue un contre-exemple absolu pour les démocraties modernes.
La Vergangenheitsbewältigung allemande : un modèle de travail mémoriel en évolution… et en péril ? (PDF) La Vergangenheitsbewältigung, travail de mémoire allemand sur le passé nazi, a évolué depuis 1945, d’un refoulement initial à une culture mémorielle centrale dans l’identité politique du pays. Ce consensus est aujourd’hui confronté à la montée de l’AfD et à l’affaiblissement de certains engagements mémoriels, illustrés notamment en Belgique par le cas du cimetière de Lommel.
Il y a 50 ans, les Khmers rouges entraient à Phnom Penh : l'expérience mortifère du maoïsme « pur » qui se termina dans les killing fields (PDF) Le 17 avril 1975, les Khmers rouges entrent à Phnom Penh et instaurent un régime qui se rendra responsable de la mort d’environ 1,7 million de personnes, soit 20 % de la population cambodgienne. Influencé par la Révolution culturelle chinoise et imprégné d’un maoïsme radical, leur régime ultranationaliste sera marqué par une terreur systématique jusqu’à leur chute en 1979 face à l’intervention vietnamienne.
- Agnès Graceffa : Ces Dames de Ravensbrück. Entretien avec Claire Pahaut (PDF)
Claire Pahaut est engagée depuis plus de trente ans dans la transmission de la mémoire de la déportation. Elle revient ici sur la genèse de son ouvrage, fruit d’un long et minutieux travail de recherche qui permet de rendre hommage à près de 2 250 femmes déportées. Un travail scientifique rigoureux aux dimensions multiples : historique, mémorielle et pédagogique.
- Nathalie Peeters : Krystyna Skarbek, une femme d’exception (PDF)
Krystyna Skarbek, réputée pour sa bravoure et son sens de l’audace lors de ses nombreuses missions périlleuses en Pologne, en Hongrie, et en France joua assurément un rôle crucial dans la Libération, et ce au péril de sa vie. Comme beaucoup d’autres femmes engagées dans la Résistance, son action est restée longtemps dans l’ombre des récits historiques dominants.
- Sarah Timperman : Rapatrier les survivants d’un autre monde (PDF)
Tandis que la plupart des Belges vivent dans la joie de la Libération, de nombreuses familles sont toujours dans l’attente de nouvelles de proches déportés. Les camps où ils sont retenus resteront pendant de longs mois sous le joug nazi avant d’être libérés par les Alliés. Durant le printemps 1945, le rapatriement s’organise sous l'égide d'institutions nationales et internationales, mais certains déportés ne rentreront qu’après des semaines, voire des mois.
- Yannik van Praag :
Entretien avec Jean-Christophe Dubuisson (PDF) Jean-Christophe Dubuisson, professeur d’histoire, conférencier et chroniqueur radio, a retracé les parcours de huit réfugiés juifs allemands durant l’Occupation, et des familles belges qui ont tenté de les sauver. Son livre L’épopée de huit réfugiés juifs allemands dans l’Europe occupée (Racine, 2023), né de l’interrogation sur son histoire familiale est le fruit de plusieurs années d’enquête.
Chanter l’indicible : la Shoah dans la chanson française (PDF) Il a fallu du temps pour que la Shoah intègre le répertoire de la chanson française, à l’image du lent processus de reconnaissance mémorielle dans la société. Le sujet fut longtemps abordé de manière allusive, par des artistes directement concernés (victimes, enfants cachés, enfants de survivants). De la solennité de Ferrat à l’excentricité des Rita Mitsouko, de la pudeur de Barbara à l’ironie de Gainsbourg, chaque artiste a contribué, selon son histoire et son style, à la lente émergence d’une mémoire restée longtemps muette.
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Vidéos de la Journée d’étude « La Libération et l’après-guerre en Belgique »
La Fondation Auschwitz et l'ASBL Mémoire d'Auschwitz ont organisé une journée d’étude sur la Libération et l’après-guerre en Belgique, le 18 octobre 2024 au CegeSoma à Bruxelles.
Au-delà des images de foules en liesse acclamant les soldats alliés, la sortie de la guerre fut loin d’être immédiate et la Libération ne fut pas vécue par tous de la même façon. Si le Fort de Breendonk et la Caserne Dossin ne sont plus occupés par les Allemands depuis le 4 septembre 1944, les lieux vers lesquels les détenus de ces camps ont été déportés resteront pendant de longs mois sous le joug nazi. Les premiers déportés belges de Buchenwald reviennent au pays seulement au début du mois de mai 1945. Les déportés juifs, quant à eux, ont disparu pour une écrasante majorité. Ceux restés en Belgique sortent de la clandestinité en ayant tout perdu. Pour eux, c’est le temps de la reconstruction individuelle et communautaire. Et pour les collaborateurs, c’est le temps de la répression. Ceux-ci vont être d’abord enfermés dans des centres d’internements improvisés contrôlés par la Résistance.
Les quatre premières interventions sont maintenant en ligne sur notre chaîne YouTube. Les vidéos suivantes seront bientôt disponibles.
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« Rendez-vous extérieurs » |
Évènements et publications d'Institutions et de personnes travaillant dans les mêmes domaines que les nôtres |
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Colloque international « Journaux personnels en temps de Guerres mondiales. Enjeux historiographiques et méthodologiques », les 24, 25 et 26 septembre 2025 à Caen
Organisé à l'Université de Caen, du mercredi 24 au vendredi 26 septembre, en partenariat notamment avec la Fondation Auschwitz.
Les journaux personnels tenus pendant les deux guerres mondiales recèlent des trésors d'humanité souvent négligés par les historiens. Ces récits du quotidien, écrits au jour le jour par des civils qui ignoraient encore l'issue des conflits, nous plongent au cœur de l'expérience vécue avec une authenticité saisissante.
Ce colloque inédit rassemble pour la première fois des chercheurs francophones qui étudient ces sources exceptionnelles. Au-delà de leur valeur documentaire, ces journaux révèlent comment la guerre transforme les corps, les émotions, les rapports sociaux et la perception du temps. Comment les analyser en tant que corpus ? Quelles méthodes développer pour les étudier ? Comment préserver et transmettre ces témoignages alors que les derniers témoins disparaissent ?
Participer à cette rencontre, c'est découvrir des approches méthodologiques innovantes, échanger avec des spécialistes de différentes universités et contribuer à la création d'un réseau de recherche francophone. C'est aussi participer à la sauvegarde d'une mémoire fragile, mais essentielle, car ces journaux nous rappellent que derrière les grandes dates de l'Histoire se cachent des milliers d'histoires personnelles, banales et extraordinaires à la fois.
Entrée libre et gratuite.
Programme (PDF)
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À la découverte des pavés de mémoire et des traces de la Résistance à Saint-Gilles
Ce projet, sous la forme de deux balades sonores, rend hommage à la mémoire des victimes de la Shoah, aux actes héroïques des réseaux de Résistance, tout en réaffirmant l'engagement à lutter contre toutes les formes de discrimination pouvant conduire à la violence ciblée.
Le projet est initié par Rébecca Fruitman, artiste, et soutenu notamment par la commune de Saint-Gilles et la Fondation Auschwitz.
Tous les jours, souvent sans même s'en rendre compte, nous marchons sur des pavés dorés incrustés dans le sol des trottoirs. Leurs faces supérieures, recouvertes d'une plaque en laiton, honorent la mémoire d'une victime du nazisme déportée parce qu'elle était juive, tzigane, homosexuelle, handicapée, communiste, anarchiste, membre d'un réseau de Résistance ou en opposition au régime nazi.
Ces pavés, créés par l'artiste allemand Gunter Demnig, sont placés devant leur dernier domicile connu.
La visite guidée est gratuite, mais sur inscription (30 places/visite). La balade peut aussi se faire sans guide à n’importe quel moment via un système de QRCode.
Les voix que vous entendrez lors de ces balades sonores sont celles des enfants de 5e année de primaire de l'école saint-gilloise Peter Pan.
Parcours des pavés de mémoire à Saint-Gilles (PDF)
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Publication du livre de Baptiste Cogitore, L’enfant comète
Dans L’enfant comète, Baptiste Cogitore reconstitue, fragment après fragment, la courte vie de Hanuš Hachenburg.
Auteur précoce et génial, Hanuš fut membre de la « République de ŠKID ». Dans l'une des baraques du ghetto de Theresienstadt, une quarantaine de jeunes garçons décident de résister en créant un journal clandestin et une « république autonome ». Au sein de ce groupe, Hanuš acquiert rapidement une place centrale : celle d'un poète et d'un éditorialiste extrêmement talentueux. Il devient l'un des auteurs essentiels du journal Vedem, « coeur vivant » de la chambrée. En décembre 1943, il est déporté à Birkenau, où il est assassiné en juillet 1944.
Soigneusement documenté par plus de dix ans de recherche en archives et auprès de témoins clés, L'enfant comète est un récit historique, personnel et littéraire ponctué d'extraits du magazine Vedem. Il donne aussi à lire pour la première fois des oeuvres encore inédites du jeune Hanus Hachenburg. Une histoire délicate et poignante, qui embarque les lecteurs dans l'exploration d'une vie minuscule : celle d'un extraordinaire écrivain.
Baptiste Cogitore est le lauréat du Prix de la Fondation Auschwitz – Jacques Rozenberg 2019 pour son film documentaire consacré à Hachenburg, Le Fantôme de Theresienstadt.
Baptiste Cogitore, L’enfant comète. Hanuš Hachenburg. Prague, 1929 – Birkenau, 1944, Paris, Rodéo d'âme/Plon, 2025, 258 p. (ISBN 978-2-25932231-7)
Article paru dans Rue89 Strasbourg (PDF)
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Publication du livre de Karolina Szymaniak, Écrits de Rachel Auerbach
Voici enfin la traduction en français du Journal du ghetto de Varsovie de cette écrivaine et journaliste polonaise juive, résistante héroïque, qui a documenté la vie quotidienne dans le ghetto, recueilli les témoignages des évadés de Treblinka et collecté les preuves des crimes nazis.
Les écrits de Rachel Auerbach constituent une source de premier plan sur le ghetto de Varsovie et Treblinka. Ce livre met à disposition des lecteurs francophones son journal du ghetto, écrit entre 1941 et 1942, et un ensemble de textes inédits ou très difficilement accessibles : des textes publiés pendant et après les grandes déportations de l’été 1942 dans le ghetto, des écrits rédigés lorsque l’écrivaine vivait cachée dans Varsovie et des textes écrits dans l’immédiate après-guerre, dont la postérité n’est plus à démontrer.
Lecture indispensable pour toute personne intéressée par la Shoah, ces textes dévoilent aussi le grand talent littéraire d’une femme de lettres injustement méconnue.
Karolina Szymaniak, Rachel Auerbach (1899-1976). Écrits, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg (PUS), Coll. Histoire | Mémoire | Témoignage, 2025, 340 p. (ISBN 979-10-344-0253-3)
Interview d'Audrey Kichelewski, historienne de la Shoah et codirectrice de la collection « Histoire | Mémoire | Témoignage » (site web des PUS)
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Call for Papers de la Fondation de la Mémoire Contemporaine (ULB)
La Fondation de la Mémoire contemporaine (FMC) est un centre de recherche qui s’attache à étudier l’histoire des Juifs et du judaïsme en Belgique au XXe siècle.
Le site web de la FMC vous permettra de découvrir plus précisément ses activités.
La FMC publie les Cahiers de la Mémoire contemporaine, qui rassemblent des études dues aux chercheurs et aux collaborateurs scientifiques de la Fondation ainsi que des contributions d'auteurs extérieurs. Ils accueillent des analyses historiques, culturelles ou sociologiques (originales), des présentations de sources et des réflexions méthodologiques sur l'histoire des Juifs de Belgique.
Les Cahiers sont accessibles sur la plateforme d’édition scientifique OpenEdition Journals.
Plus d'informations (PDF) sur les propositions de contribution pour le no 18 des Cahiers de la Mémoire contemporaine (Histoire des Juifs et du judaïsme en Belgique : varia) à envoyer à l’adresse info@fmc-seh.be.
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Loterie Nationale
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La Loterie Nationale, bien plus que jouer
L’ASBL Mémoire d'Auschwitz remercie la Loterie Nationale et ses joueurs. En jouant à un jeu de la Loterie Nationale pour un petit montant, de nombreux joueurs ont non seulement une chance de remporter le gros lot, mais aussi l’occasion d'aider d'innombrables initiatives dans la société. Grâce à ses joueurs, la Loterie Nationale peut redistribuer une part substantielle de ses revenus à des projets et associations qui font la différence sur le plan humanitaire, social, sportif, culturel et scientifique. Depuis de nombreuses années, la Loterie Nationale apporte ainsi un précieux soutien aux activités et publications scientifiques et pédagogiques développées par l’ASBL Mémoire d'Auschwitz. Nous l’en remercions chaleureusement. Plus d'informations (sur le site web de la Loterie Nationale)
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Fondation Auschwitz – Mémoire d'Auschwitz ASBL – rue aux Laines, 17 boîte 50 – B-1000 Bruxelles Téléphone : +32 (0)2 512 79 98 – info@auschwitz.be BCE Fondation Auschwitz : 0876787354 – BCE ASBL Mémoire d'Auschwitz : 0420667323
Pour devenir membre de l'ASBL Mémoire Auschwitz, il suffit de nous contacter et de verser, ensuite, la somme de 50,00 € sur le compte IBAN BE55 3100 7805 1744 – BIC BBRUBEBB avec la communication « Cotisation 2025 ». Ceci donne droit aux deux numéros de 2025 de notre revue scientifique Témoigner. Entre histoire et mémoire.
Tout don supérieur ou égal à 40,00 € donne droit à une réduction d'impôts pour les contribuables belges. En communication, précisez bien qu'il s'agit d'un « Don » et veuillez mentionner votre numéro de registre national ; il est obligatoire depuis 2024 pour bénéficier de la réduction.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Loterie nationale.
Merci à la Loterie nationale et à ses joueurs pour leur engagement.
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